JYZ

L'hôpital de demain sous le signe du traçage

17 février 2023

Défi
Optimiser les processus de soins hospitaliers en utilisant des trackers en combinaison avec un système logiciel performant.

La solution
La technologie permet de suivre sans fil des objets, des équipements médicaux, des patients et même la localisation du personnel, et d'analyser les données collectées pour une meilleure prise de décision.
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Où se trouve la pompe à perfusion la plus proche ? Combien de matelas anti-escarres sont encore disponibles ? Ce sont des questions que les prestataires de soins se posent chaque jour dans les hôpitaux. Grâce à de minuscules traceurs associés à un système logiciel performant et suffisamment de points d’accès, il est possible de tout surveiller et « tracer ». Le centre hospitalier Jan Yperman à Ypres accueille actuellement un projet pilote prometteur. Yves Platteeuw, responsable du programme DPE, se fait toujours un plaisir d’expliquer l’histoire de son système de localisation en temps réel (Real Time Location System – RTLS) au moyen de la technologie Bluetooth basse consommation (Bluetooth Low Energy – BLE).

« Combien de patients atteints du Covid-19 sont actuellement aux urgences ? Et parmi ces patients, combien viennent d’une maison de repos et de soins ? Pour obtenir rapidement une réponse aux questions pertinentes, il est nécessaire de recueillir les données adéquates, qui donne alors une idée de la situation. De plus, le big data vous permet de réduire les tâches administratives qui reposeraient autrement sur les épaules du personnel infirmier », explique Yves Platteeuw, du centre hospitalier Jan Yperman. « En utilisant un système de localisation en temps réel, il est possible de suivre “sans fil” des objets ou des personnes. Vous disposez ainsi d’une conscience spatiale de tout ce qui circule dans votre hôpital. L’analyse de ces données vous fournit des informations à partir desquelles vous pouvez entreprendre des actions. Cela vous permet de prendre les bonnes décisions plus rapidement. Le big data devient alors du smart data. »

Une batterie qui dure jusqu’à cinq ans

Il existe toutes sortes de capteurs et de technologies destinées à tracer les objets et les personnes. Le centre hospitalier Jan Yperman a opté résolument pour le BLE, qui signifie Bluetooth basse consommation (Bluetooth Low Energy). « Ce n’est pas la même chose qu’une étiquette RFID comme celles que l’on trouve sur les vêtements dans un magasin de sport sans caisse. Ce type d’étiquette RFID n’est pas pratique pour suivre des patients. En effet, le signal ne doit pas être reçu à un seul endroit, mais bien dans l’ensemble de l’hôpital », poursuit Yves Platteeuw. « Un capteur BLE est une étiquette active et est alimenté par une petite batterie, car il doit pouvoir envoyer un signal à tout moment. Nous avons spécifiquement choisi cette technologie BLE, car elle est économe en énergie : la batterie dure jusqu’à cinq ans. »

Comment cela fonctionne-t-il ?

Les points d’accès qui sont installés ici et là au sein de l’hôpital reçoivent les signaux des étiquettes. Un système logiciel intelligent – capable d’estimer correctement les distances jusqu’aux différents points d’accès – calcule alors où se trouve exactement l’étiquette.

« Les possibilités sont incroyablement larges. Ainsi, un infirmier ou une infirmière peut directement savoir approximativement où trouver une pompe volumétrique ou un tensiomètre en cas de besoin. Des poubelles intelligentes peuvent quant à elles détecter si certains dispositifs portant une étiquette ont été jetés par inadvertance. Cela va plus loin encore : nous pourrions associer des actions à un capteur pour permettre à tel patient de franchir une porte et d’en bloquer l’accès pour un autre. Nous pouvons par ailleurs afficher à tout moment l’affluence aux urgences. »

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"L'avenir de l'hôpital réside dans la traçabilité totale, où les technologies peuvent suivre et gérer sans fil tout ce qui se trouve dans l'hôpital afin d'améliorer les processus de soins et de réduire les charges administratives.  administratieve lasten te verminderen." 

Yves Platteeuw
EPD-responsable de programme
Jan Yperman 

Une gestion plus efficace du bloc opératoire

Il serait possible, avec d’autres capteurs, de régler le climat et la température dans une pièce. « La présence de capteurs de CO2 dans les salles de réunion permet de savoir directement quelles salles sont occupées ou non. Plus fort encore : il est même possible de contrôler la ventilation à partir de la quantité de CO2 dans une pièce donnée », précise Yves Platteeuw. « Il est également utile de travailler avec des capteurs dans les salles d’opération. De nombreuses interventions peuvent tirer en longueur. En traitant les données de manière intelligente, il est possible de mieux gérer la capacité des salles d’opération. Nous savons alors parfaitement quand un patient se trouve en salle de préparation, au bloc ou en salle de réveil. Un patient quitte la salle de réveil ? Le centre de notification associé peut alors prévenir la famille de son retour imminent dans sa chambre. L’équipe de nettoyage peut également se mettre au travail plus rapidement. En associant l’intelligence artificielle – telle opération dure en moyenne 45 minutes – et des capteurs, le service de nettoyage sait directement quand une salle d’opération doit être nettoyée. Grâce au Machine Learning, le logiciel utilisé devient même plus intelligent au fil des jours. »

Un lien intelligent avec le KWS

En couplant cette technologie au KWS, cela crée une pollinisation croisée qui permet d’obtenir encore plus de connaissances et d’efficacité. « Lorsqu’un patient se présente à l’hôpital pour un examen, il ou elle pourra bientôt s’enregistrer sur mynexuzhealth au lieu du guichet à l’entrée. Le patient pourra alors trouver la bonne salle grâce aux indications sur son smartphone. Les différents points d’accès surveillent les déplacements de la personne et avertissent le médecin de son arrivée. Cela peut sembler futuriste, mais nous sommes bel et bien déjà à la recherche de partenaires », se réjouit Yves Platteeuw. « En salle d’opération aussi, il est tout à fait possible d’améliorer l’efficacité. L’enregistrement des salles se fait automatiquement et, en fonction de l’intervention planifiée dans le KWS, les écrans autour de la table d’opération sont optimisés pour le chirurgien présent. La captation des images commence automatiquement et, dès que le patient quitte la salle d’opération, tous les fichiers multimédias sont associés à la fiche d’opération du patient dans le KWS. Le service de nettoyage reçoit immédiatement une notification et l’intervention suivante peut ainsi commencer rapidement. »

On se rend compte que les possibilités sont quasiment infinies. La technologie existe et les connexions fonctionnent. Le centre hospitalier Jan Yperman est déjà conquis par l’efficacité que cette technologie BLE peut apporter. Cela pourrait aussi vous intéresser ? Nous nous ferons un plaisir d’examiner comment nous pourrions connecter vos implémentations avec le KWS.

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