Quelques semaines à peine après le démarrage, les infirmières et les médecins des soins intensifs du RZ Heilig Hart Tienen sont entièrement d'accord : KWS fait toute la différence et ce tTant pour les prestataires de soins que pour les patients. Quels sont les avantages les plus importants et les surprenants effets secondaires ? Comment s’est déroulée l’intégration du système et que nous réserve l’avenir ? Divers employés d'SI et du service informatique de l'hôpital régional racontentleurs expériences.

En 2019 déjà, le RZ Heilig Hart Tienen avait commencé à déployer le Clinical Workstation (KWS). Wim Lambrechts, responsable ICT, est familiarisé depuis longtemps avec la suite logicielle de nexuzhealth destinée aux établissements de soins. « Les soins intensifs étaient le dernier service de l’hôpital dans la rangée. Ce n’est pas un hasard, car c’est le service avec les paramètres et les plans de soins les plus complexes. Avec notre DPE (dossier patient électronique) , nous n’avons jamais réussi à tout digitaliserentièrement. Maintenant, ç’est le cas. KWS est-il le meilleur système sur lemarché ? Il existe sans aucun doute de nombreuses applications fantastiques, mais aucune n’offre la même transparence et le même flux d’informations entre les différents départements.

Et c’est crucial, certainement pour les soins intensifs. «Pas seulement en vue de la collaboration entre nos vingt infirmières et nos cinq intensivistes», explique Marc D’Hondt, infirmier-chef par intérim lors du démarrage de KWS. « Nos lignes de communication avec les différents services paramédicaux, l’équipe de maintenance et les employés du magasin sont également importantes pour entourer le patient de soins de la plus haute qualité. De plus, SI est également le lien entre de nombreux départements. Les patients arrivent planifiés ou dans les soins aigus et ont souvent des besoins desoins très complexes. C’est précisément là que réside la plus-value la plus importante de KWS. Il fournit un soutien supplémentaire afin degarantir le bon fonctionnement de ce service tentaculaire.

La boucle est bouclée

SI a connu une métamorphose complète en 2014 et répond aujourd’hui à tous les principes de soins actuels. Avec un espace pour huit patients et même une petite réserve, il s’agit d’un service assez important pour un hôpital de taille moyenne. « Conformément à la philosophie de l’organisation, SI mise  toujours sur la qualité », souligne Gerty Luys, responsable des applications de soins de santé. « Un système intégré ne pouvait être laissé de côté. Nous pouvons ainsie fournir à d’autres services une vue générale complète du parcours du patient avant qu’SI ne le/la transfère. Quelle était la situation à l’admission et comment a-t-elle évolué ? Tout le monde dispose désormais de toutes ces informations immédiatement. Même si le patient est admis plus tard dans un autre hôpital. Et vice versa. Dans le passé, lorsque des patients arrivaient  d’autres services, il était souvent difficile de collecter et de canalisertoutes ces données. Il y avail le briefing , mais nous ne pouvions pas accéder au système des autres unités de soins. Avec KWS, tout le monde a accès aux mêmes données patient et lLa boucle est bouclée»   Un avantage supplémentaire est l’intégration des paramètres médicaux. «Ceux-ci sont désormais ajoutés automatiquement  au dossier», explique Marc. Il s’agit par exemple de la surveillance de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle et de la saturation. La digitalisation permet à chacun de suivre en permanence toutes les tendances. Le calcul du bilan hydrique impliquait toujours de nombreux calculs. Maintenant, ce calcul découle automatiquement sur base des prescriptions électroniques .. C’est incroyable le nombre de documents papier que nous avons copiés et jetés pendant toutes ces années et donc en termes de durabilité, un grand pas en avant.»

Qui vaut son pesant d’or

Et puis il y a cet autre effet secondaire, non sans importance. «Je parle au nom de tous mes collègues lorsque je dis que KWS nous apporte une grande tranquillité d’esprit», déclare Sigrid Van de Poel, infirmière en chef. « Les briefings sont beaucoup plus complets et clairs. On sait exactement ce qui reste à faire au début et à la fin du quart de travail. Dans le passé, il fallait  fouiller dans de nombreux documents. Dans le KWS, toutes les données sont à portée de main. Tout y est enregistré  de manière claire et standardisée via ISBAR etpar une simple pression sur une touche-raccourci, vous trouvez toutes les informations nécessaires à la prise en charge et au suivi du patient. Cette méthode contribue à un transfert de haute qualité. Et l’ordinateur ? Il se trouve sur le chariot..   Après les premières semaines, le bilan au sein de l’équipe médicale est également positif. «Bien sûr, il y a une différence entre la préparation théorique et la mise en œuvre pratique, mais dans cette courte période, de nombreux progrès ont déjà été réalisés -», explique le Dr Heidi Delrue, intensiviste. « Personnellement, j’apprécie beaucoup d’avoir une vue d’ensemble complète d’un dossier patient sur un ou deux écrans et de pouvoir ouvrir différentes applications côte à côte. Par exemple, rédiger une note de suivi et au même moment recevoir  un aperçu de la médication, des informations du laboratoire et des soins. Fantastique, non ? Je suis également fan de l’option de pouvoir donner des missions aux infirmières depuis le système. Bien sûr, nous le répétons verbalement, mais l’aide-mémoire et l’accessibilité de la consultabilité dans KWS valent de l’or. Et ce aussi pour le patient, car les soins reçoivent un coup de boost de qualité. Indolore et efficace ”.

Trop de repos rouille

Chez SI, ils peuvent se targuer d’un lancement réussi. Gerty Luys : « Certains collègues ont eu du mal à faire la transition au début, mais une bonne préparation et un bon encadrement les ont convaincus. » En partie grâce à la bonne collaboration entre l’équipe d’implémentation des applications de santé et l’équipe SI, il a toujours été possible de prendre la balle au bond. À l’avenir également, nous savons que nous pourrons toujours les contacter depuis SI pour toute question/problème.

Aussi bien de l’’équipe soignante que des médecins, un certain nombre d’utilisateurs clés se sont présentés pour aider à tracer la trajectoire . De plus, nous avons rédigé des fiches pratiques par article et pendant la première semaine mes collègues Tifanie, Jill et moi-même étions présentes quasiment en permanence au service en tant que caisse de résonance et ligne d’assistance. Parfois très tard ou très tôt pour voir et aider les infirmières de nuit. C’est assez laborieux, mais il faut simplement faire tout ce qui est en son pouvoir pour apporter un maximum de soutien aux employés. Surtout en période de pénurie de personnel.  

Avec ISI, l’ICT  coche la dernière case. Mais quiconque pensait que Tienen se repose désormais sur ses lauriers, se trompe. « Nous passons en mode maintenance, pas en mode repos », sourit Wim Lambrechts. « À court terme, nous réaliserons l’interface avec encore plus d’appareils à l’EPD, de sorte que, par exemple, les réglages de ventilation et les pompes soient automatiquement ajoutés au dossier. En tant qu’hôpital régional, nous souhaitons donner le ton pour obtenir autant de paramètres que possible du KWS. Et ainsi améliorer continuellement le niveau de nos soins.